De quoi il s’agit
Lorsqu’il existe un relâchement de la peau au niveau de la face interne des cuisses, une lipoaspiration isolée n’est pas suffisante et seule une remise en tension de cette peau est susceptible de corriger ce défaut : c’est le lifting crural ou lifting de la face interne de la cuisse.
L’intervention a alors pour but de réaliser l’ablation de l’excédent de peau, de réduire l’infiltration graisseuse sous-jacente, et de bien suspendre la peau en profondeur (au plan aponévrotique sous-jacent).
Pour qui
Le lifting des cuisses est réalisé dans les cas de relâchements cutanés des cuisses liés soit au vieillissement cutané, soit à des amaigrissements importants (obésité, grossesse…), soit à des prédispositions génétiques ou à une mauvaise rétraction de la peau après liposuccion des cuisses. Ce relâchement de la face interne des cuisses peut entraîner une gêne par frottement des cuisses entre elles et macération des plis. Les meilleurs candidat(e)s à cette intervention sont ceux ou celles qui ont perdu beaucoup de poids et qui restent avec beaucoup de peau ayant perdu son élasticité au niveau des cuisses, des hanches ou des fesses.
L’intervention
Nous distinguons 3 types de cicatrices :
- La plus fréquente est la cicatrice horizontale pure On l’utilise lorsque l’excès cutané en longueur est prédominant. La cicatrice du lifting de cuisse part du pli de l’aine. Elle se prolonge ensuite dans le sillon entre le périnée et le haut de la face interne de la cuisse, et se poursuit en arrière jusqu’au pli fessier où elle se termine. La cicatrice du lifting des cuisses est alors intégralement cachée dans les sous-vêtements.
- Technique verticale pure L’excès cutané en largeur est prédominant. La cicatrice du lifting de cuisse est située le long de l’intérieur de la cuisse. Elle est plus ou moins longue et donc plus ou moins visible suivant l’importance de l’excès de peau.
- Cicatrice est en L ou en T : dans des cas plus rares, ou l’excès cutané vertical est très important. Elle associe à la cicatrice horizontale décrite ci-dessus, une cicatrice verticale, située à la face interne de chaque cuisse.
Une lipoaspiration est associée chaque fois qu’il existe une infiltration adipeuse de la région. La peau en excès est retirée à la demande et une fixation est réalisée en profondeur au ligament aponévrotique, situé en haut de la face interne de la cuisse, de manière à bien maintenir la correction de l’affaissement, éviter que la cicatrice ne redescende et assurer la pérennité d’une anatomie normale et harmonieuse. En fin d’intervention, on réalise un pansement à l’aide de bandes élastiques collantes ou bien on met en place un panty de liposuccion à garder 6 semaines.
Après l’intervention
Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleus) et un œdème (gonflement) peuvent apparaître. Ils régresseront dans les 10 à 20 jours suivant l’intervention. Les douleurs sont en règle générale peu importantes, limitées à quelques phénomènes de tiraillements et d’élancements. La période de cicatrisation peut s’avérer un peu désagréable du fait de la tension qui s’exerce sur les berges de la suture : durant cette période, il conviendra d’éviter tout mouvement d’étirement brutal. Il y a lieu de prévoir un arrêt de travail de 1 à 2 semaines, en fonction de la nature de l’activité professionnelle. La pratique d’une activité sportive pourra être reprise progressivement à partir de la 6ème semaine post-opératoire.
En Bref
Anesthésie : générale.
Durée : 1h30-2h00.
Séjour : ambulatoire ou 1 nuit d’hospitalisation.
Convalescence : 1-3 semaines.