Chirurgie septique
De quoi il s’agit
Une escarre est une lésion cutanée (plaie) d’origine ischémique (baisse de l’apport sanguin) provoquée par une pression excessive et prolongée en position assise ou allongée, avec nécrose de la peau et des tissus profonds entre la zone d’appui et l’os. Son développement est toujours pyramidal tel un iceberg de la profondeur à la surface avec des lésions superficielles visibles toujours moins importantes que les dégâts profonds.
Un ulcère chronique est une lésion de la peau (à la différence de l’escarre, les tissus sous-jacents ne sont pas touchés) qui forme une plaie qui n’arrive pas à cicatriser spontanément. Comme l’escarre, son origine est la diminution de la circulation sanguine locale. Mais, dans le cas de l’ulcère, il ne s’agit pas de la conséquence d’une pression excessive mais d’un trouble de la circulation sanguine locale, dû par exemple à une insuffisance veineuse (« ulcère veineux »), des dépôts de cholestérol dans les artères qui irrigue la zone touchée (« ulcère artériel ») ou une autre maladie, le plus souvent le diabète (« ulcère diabétique » ou « mal perforant plantaire »). L’ulcère est une plaie moins profonde que l’escarre.
En termes de soins locaux (pansements), les escarres et les ulcères se traitent de la même manière.
Pour qui
Le lifting des cuisses est réalisé dans les cas de relâchements cutanés des cuisses liés soit au vieillissement cutané, soit à des amaigrissements importants (obésité, grossesse…), soit à des prédispositions génétiques ou à une mauvaise rétraction de la peau après liposuccion des cuisses. Ce relâchement de la face interne des cuisses peut entraîner une gêne par frottement des cuisses entre elles et macération des plis. Les meilleurs candidat(e)s à cette intervention sont ceux ou celles qui ont perdu beaucoup de poids et qui restent avec beaucoup de peau ayant perdu son élasticité au niveau des cuisses, des hanches ou des fesses.
L’intervention
Nous distinguons 3 types de cicatrices :
- La plus fréquente est la cicatrice horizontale pure On l’utilise lorsque l’excès cutané en longueur est prédominant. La cicatrice du lifting de cuisse part du pli de l’aine. Elle se prolonge ensuite dans le sillon entre le périnée et le haut de la face interne de la cuisse, et se poursuit en arrière jusqu’au pli fessier où elle se termine. La cicatrice du lifting des cuisses est alors intégralement cachée dans les sous-vêtements.
- Technique verticale pure L’excès cutané en largeur est prédominant. La cicatrice du lifting de cuisse est située le long de l’intérieur de la cuisse. Elle est plus ou moins longue et donc plus ou moins visible suivant l’importance de l’excès de peau.
- Cicatrice est en L ou en T : dans des cas plus rares, ou l’excès cutané vertical est très important. Elle associe à la cicatrice horizontale décrite ci-dessus, une cicatrice verticale, située à la face interne de chaque cuisse.
Une lipoaspiration est associée chaque fois qu’il existe une infiltration adipeuse de la région. La peau en excès est retirée à la demande et une fixation est réalisée en profondeur au ligament aponévrotique, situé en haut de la face interne de la cuisse, de manière à bien maintenir la correction de l’affaissement, éviter que la cicatrice ne redescende et assurer la pérennité d’une anatomie normale et harmonieuse. En fin d’intervention, on réalise un pansement à l’aide de bandes élastiques collantes ou bien on met en place un panty de liposuccion à garder 6 semaines.
Après l’intervention
Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleus) et un œdème (gonflement) peuvent apparaître. Ils régresseront dans les 10 à 20 jours suivant l’intervention. Les douleurs sont en règle générale peu importantes, limitées à quelques phénomènes de tiraillements et d’élancements. La période de cicatrisation peut s’avérer un peu désagréable du fait de la tension qui s’exerce sur les berges de la suture : durant cette période, il conviendra d’éviter tout mouvement d’étirement brutal. Il y a lieu de prévoir un arrêt de travail de 1 à 2 semaines, en fonction de la nature de l’activité professionnelle. La pratique d’une activité sportive pourra être reprise progressivement à partir de la 6ème semaine post-opératoire.
En Bref
Anesthésie : générale.
Durée : 1h30-2h00.
Séjour : ambulatoire ou 1 nuit d’hospitalisation.
Convalescence : 1-3 semaines.
Pour qui
Les personnes âgées sont plus à risque d’ulcère et d’escarre parce que leur peau est plus fine, plus fragile et plus sensible à la diminution de l’irrigation sanguine locale.
Les escarres surviennent la plupart du temps chez les patients alités ou assis en fauteuil mais aussi chez les patients « blessés médullaires » (paraplégique, tétraplégique) où la baisse de mobilité entraine parfois des nécroses.
On peut distinguer différentes escarres (Sacrées, Ischiatiques, Trochantériennes, Talonnières, Occipitales) sur les images suivantes :
L’intervention
Traiter un ulcère consiste à nettoyer la plaie et à enclencher le processus de cicatrisation. Si la plaie est infectée, des antiseptiques peuvent être utilisés pour tuer les agents pathogènes. Des pansements spécifiques sont appliqués sur la plaie pour favoriser la cicatrisation. Dans les cas les plus graves, une greffe de peau peut être réalisée pour accélérer le processus de cicatrisation.
Le traitement de la plaie doit s’accompagner du traitement de la cause sous-jacente. Il doit permettre d’améliorer la circulation au sein du réseau veineux et ainsi de limiter le risque de récidive.
Plusieurs approches thérapeutiques peuvent être envisagées selon le type de trouble circulatoire et sa gravité.
La chirurgie est indiquée selon le stade et l’évolution de l’escarre. Les indices importants à relever sont sa couleur, sa taille en surface et sa profondeur. A cela s’ajoute d’autre caractéristiques toutes aussi importantes comme l’infection, le contact osseux, le décollement périphérique, un éventuel effet de cisaillement. D’une manière générale, toutes escarres de la ceinture pelvienne (trochanter, ischion, sacrum et fesse) relèvent dans la plupart du temps d’un traitement chirurgical. Le traitement chirurgical consiste la plupart du temps à un débridement de l’escarre et de la couverture du défect par un lambeau.
Après l’intervention
Dans les suites post-opératoires, entre 2 et 10 jours d’hospitalisation sont nécessaires avec la réfection soigneuse des pansements 1 fois par jour. Dans le cas où une infection est présente, un traitement par antibiotiques est aussi indispensable.
En Bref
Anesthésie : générale.
Durée : 1h-2h.
Séjour : 2-10 jours.
Convalescence : 2-4 semaines.
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